Description
Qu’est-ce qui détermine les prix fonciers et les prix immobiliers en général? Comprenez les liens de ces prix avec les taux d’intérêt, les rentes foncières et les loyers. Un cours d’économie pour les personnes qui n’ont aucune connaissance formelle d’économie. Il a été préparé par un économiste rattaché à un institut d’architecture, qui possède une expérience de plus de 20 ans d’enseignement des bases de l’analyse économique, en particulier pour l’immobilier, à des étudiant-e-s qui ne sont pas des économistes.
Le cours vous apportera des connaissances économiques vous permettant de comprendre de nombreux mécanismes de nos économies marchandes, comme la concurrence, la formation des prix, les équilibres et déséquilibres. Il fournit aussi des connaissances de base en analyse financière. Il est surtout utile pour qui veut se lancer dans l’investissement immobilier, le montage d’opérations immobilières, l’analyse de faisabilité économique de projets de construction, etc. Il peut même vous aider à préparer l’achat d’une maison ou d’un appartement pour votre propre usage!
Le cours “Economie du sol et de l’immobilier” en deux parties vous permettra de comprendre
(1) les calculs des acteurs des marchés foncier et immobilier (propriétaires fonciers, investisseurs immobiliers, etc.)
(2) comment se forment les prix sur ces marchés, en lien avec le marché du logement et les politiques publiques
La première partie introduit les principales méthodes de calcul des valeurs foncières et immobilières. Le cours est illustré d’exemples et de statistiques principalement suisses.
Dans ce premier cours (Economie du sol et de l’immobilier I), nous aborderons:
• Les calculs d’arbitrage et les déterminants et composantes du taux de rendement
• La détermination du consentement à payer des acheteurs
• La concurrence entre acheteurs
• Le point de vue du propriétaire foncier
• Les méthodes de calcul des valeurs immobilières
Il est vivement recommandé d’effectuer les deux parties du cours dans l’ordre, puisque la deuxième utilise les concepts développés dans la première. Les deux parties sont de difficulté comparable.
Chaque partie est structurée en modules hebdomadaires. Chaque module compte 5 ou 6 vidéos expliquant un thème. Chaque vidéo est suivie d’un quiz permettant de vérifier les concepts de la vidéo. Ces quiz demandent des calculs algébriques et numériques qui peuvent facilement être réalisés avec une calculatrice, mieux encore avec un tableur. Un formulaire est proposé en entrée du cours pour rappeler les opérations mathématiques utilisées dans le cours. Il s’agit principalement de manipuler des équations pour en extraire le terme recherché. A la fin de chaque module, il y a un quiz d’évaluation, qui doit être réussi avant de passer au module suivant. Ce quiz est fait de petits problèmes semblables à ceux qui ont été résolus dans les quiz d’exercice.
What you will learn
Accueil
Informations sur le contenu du cours, son organisation et le travail attendu des participant-e-s
Module 1 – Premiers concepts
L’objectif de cette première semaine est de mettre en place les concepts économiques suivants: (1) Arbitrage; (2) Taux d’intérêt et taux de rendement, (3) Concurrence; (4) Equilibre; (5) Consentement à payer, (6) Prix et valeur; (7) Modalités de vente (vente aux enchères). Ce sont des concepts fondamentaux de l’analyse économique, qui sont employés dans beaucoup de contextes mais que nous allons utiliser dans le contexte du marché foncier. Ils nous permettront d’aboutir déjà à un premier modèle de la formation des prix fonciers, un modèle simple qui sera affiné dans les leçons suivantes.
Module 2 – Plus-value et anticipations
L’objectif de cette deuxième semaine est mettre en place les concepts économiques suivants: (1) Fonds et fortune ; (2) Plus-value ; (3) Taux de rendement direct, taux de plus-value et performance ; (4) Anticipations. Ces concepts permettront d’enrichir le modèle de la formation des prix fonciers, puisqu’on va ajouter au modèle la recherche d’une plus-value comme motif d’investissement. Or, prendre en compte dans le calcul l’augmentation possible du prix du terrain oblige à se poser des questions sur les anticipations de prix.
Module 3 – Autres points de vue et confrontation
L’objectif de cette troisième semaine est mettre en place les concepts économiques suivants: (1) Prix maximum acheteur et prix minimum vendeur (consentement à recevoir) ; (2) Thésaurisation ; (3) Coût d’opportunité ; (4) Frais de transaction ; (5) Prix d’exercice. Après s’être concentrés sur les calculs d’arbitrage de l’investisseur intéressé à acheter un terrain, ce module va explorer les calculs d’arbitrage faits par les autres parties à la transaction: le propriétaire foncier, qui doit accepter de vendre le terrain, et l’usager, qui paie la rente foncière alors qu’il pourrait acheter lui-même le terrain. Cela permettra de confronter ces calculs pour mieux expliquer encore la formation des prix fonciers dans la négociation entre ces parties.
Module 4 – Financement et calculs financiers
L’objectif de cette quatrième semaine est d’aborder le financement immobilier et les calculs financiers inter-temporels. Elle va permettre de mettre en place les concepts économiques suivants: (1) Fonds propres et fonds étrangers ; (2) Effet de levier du financement ; (3) Coût des fonds ou coût du capital, en particulier le coût moyen pondéré du capital ; (4) Amortissement financier et amortissement comptable ; (5) Dépréciation physique et dépréciation économique ; (6) Revenu immobilier ; (7) Travaux d’entretien et travaux à plus-value ; (8) Actualisation et capitalisation. Ce module permet d’ajouter du réalisme à l’investissement immobilier. Il ne s’agit plus simplement d’un investisseur qui achète un terrain avec ses économies. Dans ce module, l’investisseur combine ses économies avec de l’argent emprunté pour acheter un bien immobilier plus complexe, qui rapporte des revenus mais occasionne aussi des frais, qui se déprécie si on ne l’entretient pas assez, mais dont on peut aussi augmenter la valeur en y mettant les moyens. Enfin, à la fin du module en entamera les calculs financiers sur plusieurs années. La difficulté, c’est que des sommes d’argent obtenues ou dépensées à différentes dates ne sont pas directement comparables. Il serait donc faux de les additionner. Les calculs d’actualisation et de capitalisation permettent de ramener tous ces flux de trésorerie à une seule date.